Vues de vacances méditerranéennes côté Sud, visite de la nouvelle Fondation Carmignac, un tour à Saint Tropez pour voir les dessins de Christo et passage par le Muy pour voir le grand « Bleu » de Klein… Stop à Aix et rêver devant les toiles de Nicolas de Staël, une merveille !

Miquel Barcelo « Alycastre »

JANAINA MELLO LANDINI « CLICLOTRAMA 50 WIND » 2018

Fondation Carmignac
Un plafond de verre et d’eau (vues du dessous et du dessus)

Vue d’ensemble
Un miroir dessinant la méditerranée et reflétant le ciel et la mer, JEAN DENANT « LA TRAVERSÉE »

JEAN DENANT « LA TRAVERSÉE »
Bernar Venet au Muy
La fondation de Bernar Venet ne cessera de nous surprendre.


Aux magnifiques œuvres de l’artiste qui trônent dans cette sublime nature, s’ajoutent celles spécialement conçu pour la fondation par de grands artistes Franck Stella, James Turrell.

Installation de James Turrell chez Bernar Venet au Muy
Cet été Yves Klein est à l’honneur avec cette massive installation de bleu. Ce tapis de pigment est absolument sublime, on a envie de s’y jeter dedans et de créer à notre tour une série d’anthropométries.


https://www.venetfoundation.org/fr/
A la fondation de Linda et Guy Pieters de Saint-Tropez.

Linda and Guy Pieters Foundation
Alors que tout le monde se précipite à Londres pour admirer l’installation monumentale de Christo et Jeanne-Claude orchestrée par la Serpentine – se trouve une exposition des dessins préparatoires de ce projet dans le village de Saint-Tropez. Le nouvel espace de la Fondation est très authentique; une maison ancienne de cinq étages sur la place des Lices. On se réjouit de cet engouement culturel sur la Côte d’Azur (la récente ouverture de la Fondation Carmignac sur l’île de Porquerolles) et des expositions à venir. Merci à ces collectionneurs passionnés qui partagent publiquement leurs collections.
Emilie Julie Renault



Nicolas de Staël en Provence
jusqu’au 23 septembre

Affiche
Il me tardait de vous affirmer qu’il n’y a que deux choses valables en art,
1° La fulgurance de l’autorité.
2° La fulgurance de l’hésitation
C’est tout. L’un est fait de l’autre, mais au sommet les deux se distinguent très clairement. « Nicolas de Staël, Paris, 14 mai 1953.

Nicolas de Staël, Sicile, 1954, huile sur toile, 60 x 81 cm, collection privée
Sur une invitation de René Char, Nicolas de Staël part avec sa famille dans un premier temps s’installer en Provence, plus tard il y restera seul.
Ce sera un choc de lumière, « La lumière cassée bleue » expression de René Char qui exprime ce que l’artiste ressent . « cette lumière qui dépasse la couleur elle-même et la transforme » ex : un ciel devient rouge.. iI réalisera dans sa propriété de Ménerbes une série de chef-d’oeuvres en vue d’une exposition en 1954 à New-York à la demande du marchand Paul Rosenberg. La Provence c’est aussi le début d’une passion avec Jeanne Polge.
« Tu me mets toi dans une espèce de délire, j’ai fait en une nuit de détresse, une après-midi et au retour de Marseille les plus beaux tableaux de ma vie. » Nicolas de Staël, 6 juin 1954

Hôtel de Caumont
Aix en Provence
Voilà la grande exposition provençale de l’été. Nicolas de Staël à l’Hôtel de Caumont à Aix en Provence. Immense coloriste. Une force du trait et du couteau saisissante. Une matière épaisse et tendue.
Un film très beau/interview de Gustave et d’Anne, deux enfants de l’artiste. Profond mais droit au but. Assurément une exposition unique.
A suivre à la rentrée un article sur l’artiste. J’ai eu la chance de visiter son atelier avec son fils Gustave.
Commissariat : Gustave de Staël et Marie du Bouchet
https://www.caumont-centredart.com/fr/nicolas-stael-en-provence

Nicolas de Staël
Et aussi à voir à Arles les Rencontres de la photographie
Jusqu’au 23 septembre 2018
https://www.rencontres-arles.com/

Cloître Saint-Trophime – Arles
©Thegazeofaparisienne

Musée Réattu – Exposition jusqu’au 30/12/2018 Véronique Ellena – Rétrospective